Avec Monica
Chaque dimanche une photo
Les peintures ont leur vie propre
qui vient entièrement de l'âme du peintre
Vincent Van Gogh
Dépendre uniquement de la vue en négligeant l'esprit,
c'est se borner à ne voir et à ne peindre que
le côté superficiel de la forme.
Pour acquérir la vraie connaissance de la forme,
il faut illuminer toute chose
avec le rayon de notre âme
et être prêt à recevoir la lumière
qui émane des choses visibles et invisibles.
Abanindrath Tagore
Une peinture est la meilleure image cachée de celui qui la peint
Pablo Picasso
Les choses nous rendent regard pour regard.
Elles nous paraissent indifférentes parce que
nous les regardons d'un regard indifférent.
Mais pour un œil clair, tout est miroir ;
pour un regard sincère et grave, tout est profondeur.
Gaston Bachelard
Le rôle de l'art dans la société : est-il encore pertinent aujourd'hui pour vous ?
L'art comme moteur économique et culturel
Et vivre avec son temps
Évolution technologique et art numérique
![]() |
Mémoire réalisé dans le cadre du mastère de Direction Artistique et Numérique Le Cars Chloé 2024 - LISAA Rennes |
Le dimanche avec Monica
Au cours d'une balade cette semaine
j'ai vu ce vieil arbre qui résiste au temps !
C’est
moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris.
C’est
moi le coquelicot sauvage
On
ne me cultive pas, on ne me parfume pas
J’ai
élu demeure dans les steppes comme mes compagnes les biches
L’eau
je la tiens de la pluie, loin des rives du ruisseau
Où
l’on est trop à l’étroit
Au
jardin, je ne pousse pas
C’est
moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
Si
mes joues sont enflammées, c’est par le sang de mes veines
La
beauté de mon visage se passe de tout artifice
Tête
haute, ferme sur ma tige je n’ai besoin de personne
Ni
de languir pour l’Aimé
Ni
de me soucier du monde
C’est
moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
Vois-tu
le feu de l’ivresse, couleur de ma robe pourprée
Et
la blessure de l’Amour marque mon cœur brisé
Insouciante
et libre, je me suis rendue aux plaines
Quand
le sort d’un fol amour de la ville m’a chassée
C’est
moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
De
mes couleurs verte et rouge, je dessine un jardin
Et
la biche de Khotan s’enivre de mon parfum
Elle
ploie sous le jeu de l’ivresse et à chaque instant me redresse
Je
suis grâce de haut en bas, on ne me résiste pas
C’est
moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
Libre
je suis sortie de terre, libre je mourrai.
Traduction
: Sabrina Nouri
Ibrahim
Safa (1904 -1971) est un poète afghan.
Photo du dimanche pour Monica
L'art aborigène est profondément enraciné dans le Temps du rêve, également connu sous le nom de Jukurrpa ou Songlines. Cette tradition raconte les histoires du Rêve de l'artiste, où des êtres surnaturels parcouraient le territoire vide, créant tout.